Marie-Claude Bousquet
Peinture à l’huile
Marie-Claude Bousquet Calas vit à Narbonne et a suivi des études aux Beaux Arts de Toulouse. Chez cette artiste, le dessin prédominant construit chaque œuvre. On y devine une recherche personnelle dans laquelle paraissent son amour et sa maîtrise du dessin. Ses thèmes sont les êtres voluptueux, gracieux et sensuels évoluant dans une évanescence faite d’ors, de noirs profonds, d’ocres et de bleus. Un hymne dédié à la femme poétique et mystérieuse…
Passionnée de dessin, elle entre à l’école des Beaux Arts de Toulouse en 1968.
Durant ses études, émue par les textes de Joe Bousquet, elle entame une série de compositions graphiques en noir et blanc, directement inspirées par le poète Carcassonais.
“Il y a trop de lumière dans ce monde pour que les couleurs y gardent leur vertu”
En 1975, elle expose pour la première fois des aquarelles, imprégnées de surréalisme poétique. Les corps, le minéral et le végétal s’unissent, épousant le vide et le plein…, le corps et l’esprit.
Le dessin prédominant construit chaque œuvres. Les corps d’abord dessinés d’après modèles, se libèrent et, plus tard, naissent spontanément de l’inspiration de l’artiste, devenant sa propre écriture.
Puis elle s’écarte du surréalisme pour s’exprimer et évoluer dans une recherche plus personnelle, pour s’approcher de sa propre écriture et découvrir les couleurs en apprenant la vie…
Au fur et à mesure Marie-Claude Bousquet s’écarte du surréalisme pour évoluer dans une recherche plus personnelle et s’approcher de son propre langage. Au travers de l’aquarelle naît sa palette d’ocres, de bleus et de blancs.
Puis la peinture à l’huile lui devient indispensable pour s’affirmer dans un travail plus profond. On y retrouve son amour et sa maîtrise du dessin, et la technique d’aquarelliste transposée en glacis moelleux. Elle peint alors des êtres voluptueux, gracieux et sensuels, dans une ambiance de “non dit” qui fixe dans un regard son propre langage poétique. Les ors, les noirs profonds, les ocres, les bleus mystérieux font vibrer la luminosité des chairs drapées dans des transparences voilées.
Ses toiles sont un hymne à la femme. Le temps y est comme suspendu… Elles reflètent l’autre côté du miroir dans un monde souvent crépusculaire et lumineux à la fois.